L’extrême droite nous provoque, la police les protège.

Mercredi 20 avril au soir lors du rassemblement unitaire « Pas une voix pour Le Pen, Pas de répit pour Macron » des fascistes de génération Zemmour et de la Cocarde étudiante (association étudiante d’extrême droite héritière du GUD et scission de l’uni-met) sont venu.e.s provoquer notre rassemblement en agitant un drapeau français et un drapeau de leur organisation d’extrême droite.
Les participant.e.s à la mobilisation leurs ont crié leur refus du fascisme, du racisme et du sexisme, puis après une petite bousculade les fachos ont été contraint.e.s de reculer protégé.e.s par la police.
La police n’a procédé à aucun contrôle d’identité sur les fascistes malgré leur proximité avec des individus violents et les photos de couteaux et poings américains avec lesquels s’affichent leurs membres sur les réseaux.
C’est pourtant cette même police qui procédait à des contrôles d’identités sur des militants de notre camp social pour un simple tractage dans la rue contre l’extrême droite.
A quoi faut il s’attendre si Marine Le Pen prenait la tête de l’Etat ?