La réalité du projet Le Pen : des mesures antisociales, racistes et autoritaires!

Le Pen n’a jamais été aussi proche d’atteindre, le 24 avril, la plus haute marche des institutions de la V° République. Elle peut compter sur le soutien de Zemmour, de ses partisans, d’une partie de la droite et sur un nouveau vote de rejet de Macron.
Celles et ceux qui seraient tentés de voter au deuxième tour pour la candidate FN/RN afin de sanctionner la politique anti-sociale de Macron, notamment avec le slogan suicidaire et dangereux « tout sauf Macron » :
-Savent-ils qu’ils vont faire le choix d’une gouvernance basée sur le mensonge, la peur et la haine qui alimentent racisme, sexisme, homophobie et xénophobie ?
-Savent-ils qu’ils vont donner encore plus de pouvoir au MEDEF, au CAC 40, aux milliardaires, aux fonds de pension, aux assurances privées et aux conservateurs de tout poil ?
Avec l’extrême-droite, comme avec la droite, l’ultra-libéralisme serait tout autant aux commandes.
Les annonces répétées de Le Pen sur le pouvoir d’achat des Français.es sont mensongères.
Son programme en est à l’opposé : suppression de certaines cotisations sociales qui aura surtout pour conséquence la destruction de la Sécurité Sociale en laissant la place belle aux assurances privées ; propositions marginales et en trompe-l’œil comme la suppression de la redevance audiovisuelle, la baisse de la TVA sur les énergies, la baisse des péages autoroutiers… mais la réalité est que le FN/RN est viscéralement opposé à toute augmentation du SMIC et des minimas sociaux !
Son programme est également anti-social : retraite à 67 ans à taux plein pour la majorité des travailleur.ses, fin annoncée des 35h, menaces sur les instances représentatives des personnels.
Pour les femmes, menaces sur le droit à l’IVG, encouragement pécuniaire à « rester à la maison » et à faire des enfants ; menaces sur le Mariage pour toutes et tous, sur la PMA pour les couples non hétérosexuels, et fin de l’objectif de parité.
Pour les syndicats et les syndicalistes, un projet tout spécial est prévu. Le Pen l’a annoncé dans son discours le soir du 10 avril : « nous allons réconcilier le travail et le capital ».
Par ces mots, Marine le Pen s’inspire directement de l’idéologie fasciste historique, dont on peut retrouver le fondement, par exemple, dans la Charte du Travail de Mussolini.
L’extrême droite au pouvoir se donnera tous les moyens d’y rester :
-En laminant toutes les oppositions et les militant.es
-En modifiant les institutions pour les mettre à sa botte
L’inscription de la « priorité nationale » dans la Constitution verrait naître une société où le racisme serait légalisé et institutionnalisé à tous les étages de la société (éducation, santé, logement, emploi, justice…).
Ce serait aussi la porte grande ouverte au harcèlement des jeunes dans les quartiers pauvres par une police gangrenée par l’extrême droite et qui serait désormais protégée par la « présomption de légitime défense ».
Les « bavures » se multiplieraient partout! Dans nos villes et dans nos lieux de luttes, l’impunité des violences policières deviendrait systématique.
Ce serait ensuite la multiplication des agressions antisémites, islamophobes, contre des locaux associatifs et syndicaux et leurs militant.es, comme nous en avons déjà trop vu depuis plusieurs mois.
On peut s’attendre au pire de la part de groupuscules fascistes, qui dans le sillage du FN/RN, se croient déjà tout permis comme le prouve le récent assassinat du rugbyman argentin de Biarritz, Federico Martin Aramburu.
Le 24 avril 2022, la politique du pire n’est pas une option !
Pas une voix pour le FN/RN !