L’extrême droite et les nazis main dans la main sur Orléans pour intimider le mouvement social.

Suite à notre publication sur le rassemblement de SOS Calvaire à Saint-Denis-de-l’hotel et leurs liens avec l’extrême droite, nos informations ont été confirmées par la presse locale.
La présence de fascistes sur le site de l’évènement est désormais incontestable (voir la photo suivante).

Les néonazis de Aurelianorum Corda et du Schaf Crew de Bourges posent lors de l’évènement organisé par SOS Calvaires

Le soir même du samedi 11 juin, date de l’événement, le petit groupe qui y participait sous le nom « d’Aurelianorum Corda », s’est rendu pour la deuxième fois auprès du bar dont ils avaient déjà essayé d’intimider le gérant suite à une réunion politique.
Gaëtan Pichonnat, Christopher Del Frate, Wulfran Lebrard ainsi que le Schaf Crew (groupuscule violent néo nazi de Bourges) ont donc de nouveau essayé d’intimider le gérant de ce lieu.

Aurelianorum Corda et le Schaff Crew de Bourges posent devant la cathédrale après avoir intimidé et menacé le gérant d’un bar

Cette semaine, lundi 27 juin, un groupe composé de ces deux premiers individus et d’un jeune lycéen du lycée Pothier « Thibau », s’est introduit au 108 rue de Bourgogne, haut lieu associatif et militant pour une nouvelle fois essayer de perturber et de menacer des camarades.

Gaëtan Pichonnat (à gauche) et Christopher Del Frate (à droite) essayent d’intimider des militants au 108

Christopher à pris sous son aile Thibau alias « Pothier artiste » sur les réseaux

Ils expriment alors clairement leur intention de revenir à chaque événement politique.
Suite à cet épisode une main courante a été déposée par une personne présente sur place et d’autres suivront en cas de récidives.
Le jeune lycéen ne nous est pas inconnu, nous l’avions déjà aperçu aux abords de la dernière Pride orléanaise en compagnie de militants de GZ et de la Cocarde Orléans (voir photo).

La jeunesse fasciste lors de la pride à Orléans

Il avait aussi communiqué l’adresse de la réunion politique à ses petits camarades nazis, après s’être procuré le lieu du rendez-vous en se rapprochant des organisateurs.
La stratégie de l’extrême droite nous semble claire. Ils essaient d’installer un climat de peur à Orléans et plus particulièrement chez toutes les personnes, militant.es ou non, qui ne répondraient pas à tous les critères de leurs idéologies de haine et d’exclusion.
Face à cette convergence dangereuse nous continuerons de nous organiser dans la solidarité pour que l’extrême droite et ses violences n’aient aucune place à Orléans.
* À la demande de la mère de Thibau, nous avons modifié la publication.