Orléans n’aura pas échappé à la vague de rassemblements sordides initiés par différents partis et groupuscules d’extrême droite suite au meurtre de Lola.
Dès ce matin 10h le parti « Reconquête » était présent place de la République muni de pancartes destinées à promouvoir le néologisme de « francocide ». Ce terme de propagande a été répandu sur les plateaux télé par Éric Zemmour afin de s’approprier politiquement le meurtre de cette petite fille.
Au mépris total de sa mémoire et de l’endeuillement de sa famille, d’ailleurs opposée publiquement à la récupération, les militant.es de reconquête avaient donc pour seul objectif de persévérer dans cette obscénité.
Seule semble compter pour eux la diffusion de leur idéologie raciste.
Cette scène s’est prolongée plus tard dans l’après-midi à 14h, toujours place de la République.
L’appel de ce second événement avait été lancé sur twitter et instagram par un « nouveau » groupe : « les héritiers 45 ».
Derrière ce compte créé à l’occasion du drame se cachaient en réalité la « Cocarde Étudiantes Orléans » et « l’Action Française Orléans » qui avaient sans doute pour volonté de dissimuler la dimension fondamentalement politique et réactionnaire du rassemblement.
Cependant face à la difficulté de partager l’appel, les fachos locaux se sont finalement rabattus sur leurs moyens de communication habituels au nom de leurs collectifs respectifs.
Au final le rassemblement « pour Lola » aura bien été tenu à leur initiative.
Cette mobilisation a réuni quelque 50 personnes, la plupart bien connues pour être rattachées à l’extrême droite.
Le chœur de l’oriflamme est venu pousser la chansonnette.
L’association France Souveraineté représentée par François MOURY qui avait récemment suscité la polémique en invitant Pierre HILLARD conférencier antisémite.
Le collectif complotiste antivax Ysambre était également présent, levant ainsi aux yeux de tous une quelconque ambiguïté sur leur soi disant caractère « apartisan » ou « apolitique »
Si jamais certain.es en doutaient encore…
Nos pensées vont à Lola, une enfant instrumentalisée au profit de la récupération la plus ignoble.